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Nachdem die Einwohner von Timbuktu im April auf die Straße gegangen sind, tun die Bürger von Gao nun dasselbe, um gegen die unrechtmäßigen Forderungen und die Vorschriften der Gruppen zu protestieren, die den Norden von Mali besetzt halten.
Bericht über die Scharia in Timbuktu
Nach einem Gespräch mit einem Korrespondenten, der sich in der Stadt befindet, beschreibt Oumar Diakité auf abamako.com die Geschehnisse aus seiner Sicht:
Les rues sont occupées par la jeunesse de Gao avec en main des drapeaux maliens…Les uns sont sur des motos et brandissent le drapeau du Mali…D’autres sont habillés aux couleurs du drapeau malien… », a rapporté notre source hier vers 12 h avant d’ajouter : « On n’entend que l’hymne national du Mali et des slogans comme « Le Mali est un et indivisible ! », « A bas l’Azawad ! A bas le MNLA ! Vive le Mali….
Der Blog temoust.org, “Überleben der Tuareg”, bietet eine andere Version der Ereignisse:
Les manifestants, parmi lesquels des jeunes, ont brûlé des pneus dans les rues, voulant ainsi exprimer leur exaspération contre la mainmise de ces groupes sur la ville, notamment l’interdiction qui leur est faite par les islamistes de jouer au football ou de regarder la télévision. Des hommes armés ont riposté, tirant par moments à balles réelles contre les manifestants.
Die Bürger von Mali haben die Ereignisse in verschiedenen Medien und in der Blogosphäre emotional kommentiert. Zum Beispiel erschien ein Artikel in der Wochenzeitschrift Jeune Afrique und Wangou schreibt dazu in einem Kommentar:
La majorité des populations du Nord Mali est Songhay, une race guerrière qui a construit le plus grand des empires ouest africains. Il ne faut pas les provoquer. ils n'adhéreront jamais à la cause des mouvements armés. Ce qui rend impossible toute indépendance ou toute partition de cette partie au profit des touaregs…
Cheikh schreibt dazu:
De grâce vous les autorités maliennes faites quelque chose. Cette situation est insupportable. Capitaine Sanogo prends de la hauteur la question à traiter est au nord, ces jeunes ont besoin de leur armée. Frères touaregs du MNLA, faites votre bilan. Est ce que réellement vous avez libérer les peuples du Gao, de Kidal de Tombouctou?.
Das folgende Video zeigt die Auswirkungen des Schariagesetzes im Norden Malis:
Maliweb hat zahlreiche Kommentare veröffentlicht, darunter den folgenden von Yamoussa:
Quelle honte !quelle honte !!mais quelle honte!! Qu’attendent les maliens qui étaient sortis nombreux pour débarquer le G .M.T [le Général Moussa Traoré] en 1991 sortir et marcher sur Kati et empecher les militaires de monopoliser la Télé malienne. La premiere des choses importantes pour un miltaire c’est la sauvegarde de l’intégrité territoriale de son pays ensuite le protection des personnes et leurs biens ! Mais où sont nos militaires dans le Nord ? Mais où sont-ils ? Ces braves soldats à Bamako à la recherche du pouvoir! ! Vous faites honte aux Maliens !
“Hogon, ein zorniger Bürger von Mali” hat das Folgende geschrieben:
De toutes les façons, on se rends compte que Bamako s’en fout du Nord. Nous prendrons notre destin en main. C’est la triste réalité. J’ai l’impression que nous ne connaissons plus notre priorité.Les populations de la région de Mopti vont se joindre au Nord pour lutter contre le MNLA, et les terroristes, et ensuite on prendra notre indépendance vis à vis de Bamako.Trop c’est trop.Tenez bon, la libération en proche. A bon entendeur
Ein anderer Artikel von Adam Thiam hat mehreren Lesern Gelegenheit gegeben, ihre Gefühle bezüglich der Situation von Mali zu äußern.
Die Leserin Oumou Dilli hat geschrieben:
Merci les enfants pour le drapeau VERT JAUNE ROUGE, merci pour ces cris de Vive le Mali!
Vous obtiendrez votre liberté par vous-même car le pire ennemi du Mali fait diversion a Bamako, bloque l'entrée DES troupes de l'union, arrête les citoyen, empoisonne ORTM et radios libres! Il est plus toxique que MNLA et Aqmi,
Ihr werdet euch eure Freiheit selbst erkämpfen, denn der schlimmste Feind von Mali lenkt von Bamako ab, verhindert den Einmarsch der Truppen der Union, nimmt Bürger fest, vergiftet das Fernsehen und die freien Radiostationen! Er ist gefährlicher als die MNLA und die Aqmi.
Der Leser aus dem Azawad hält seinerseits nicht damit hinter dem Berg, dass er die Unabhängigkeit des Nordens von Mali befürwortet:
Mr Thiam, ne nous parlez pas de la nation malienne qui n'a jamais existé. Pour que l'Etat existe il faut un minimum qui est la volonté de vivre ensemble. Avant l'indépendance formelle du Mali les autochtones de l'Azawad ont demandé à la France de ne pas les inclure dans le Soudan français. Depuis 1963 à nos jours des soulevements ont vu le jour dans le nord pour s'insurger contre le pouvoir incapable de Bamako.
Vous parlez des jeunes de Gao et de leur révolte, ils sont insignifiants, leurs ainés les gandakoy et les ganda iso ont été laminés en une journée par un groupe armé venu d'un seul campement Daoussahak , dans les environs d'Ansongo. Personne au Nord ne voulait plus du désordre de l'Etat voyou du Mali.
Ihr sprecht von den jungen Menschen in Gao und ihrem Protest, sie spielen keine Rolle; ihre Vorgänger, die Gandakoy und die Ganda Iso, wurden an einem Tag von einer bewaffneten Gruppe plattgewalzt, die aus einem einzigen Daoussahak-Lager in der Gegend von Ansongo kam. Im Norden wollte niemand mehr etwas vom Chaos dieses Schurkenstaats Mali wissen.
Auf der Seite bamanet.net wurde eine Mitteilung des Collectif des ressortissants du Nord (COREN) veröffentlicht, in der diese Gruppe ihrer Besorgnis angesichts der Verschlechterung der wirtschaftlichenn und sozialen sowie der Sicherheitslage im Norden des Landes Ausdruck verleiht, wo sie lebt.
In einem Interview, das auf der Seite malijet.com veröffentlicht wurde, hat Moctar Mariko, Vorsitzender der Malischen Organisation für Menschenrechte, seiner Besorgnis darüber Ausdruck verliehen, dass die politische Lage weiterhin derart instabil ist:
La classe politique doit oublier les postes juteux et faire face au problème du Nord. Qu’est-ce qui empêche les rebelles de venir aujourd’hui à Bamako ? Je pense qu’on doit avoir le même objectif. Je suis un peu désolé parce que je ne pensais pas que le Mali pouvait atteindre cette phase dans la crise. Au début, je pensais que ça allait être passager, mais ce que je constate ne me donne pas beaucoup de confiance.
Angesichts der Verwirrung, die in der Armee von Mali herrscht, muss man sich wirklich fragen, wie viel Widerstand es gäbe, wenn die Islamisten beschließen würden, das Land zu erobern.
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